Ewen - 2008 (scénario, dessins d'Andreï Arinouchkine)
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Ewen - 2008 (scénario, dessins d'Andreï Arinouchkine)
Né de l’association du scénariste Tiburce Oger (L’Auberge du bout du monde, Gorn, La Forêt) et de l’illustrateur russe Andreï Arinouchkine (L’Oiseau de feu, Hyrknoss), Ewen a tout de la légende. De celle que l’on narre au coin du feu, retraçant les hauts faits de personnages hors pair et leurs quêtes saisissantes, suscitant les images d’animaux fabuleux, de paysages extraordinaires et de lieux imaginaires, engendrant des songeries douces ou des rêves fous chez l’auditeur.
Sublimant ce récit, le dessin d’Andreï Arinouchkine s’attache à détailler avec minutie des décors d’un grand réalisme, à rendre avec force et justesse les caractères et les émotions des personnages dont on devine instantanément les états d’âme. Le découpage, classique, donne lieu à des plans cinématographiques, lesquels confèrent un dynamisme essentiel à l’album. En outre, pour parfaire cet ensemble, les couleurs directes, les techniques utilisées, l’aquarelle surtout, ainsi que le papier choisi se marient de telle façon qu’en ressort l’impression vive d’une toile illustrée qui se déroulerait devant nos yeux, un peu floutée par la distance. Les branches ployant sous la neige, les montagnes qui défilent, les corps qui se meuvent – celui, magnifique d’Alis qui s’abandonne à l’amour – semblent ainsi presque irréels, lointains, passés. Enfin, à la fin de cet opus, l’éditeur Daniel Maghen offre trente-deux pages supplémentaires dévoilant l’étendue du talent d’Arinouchkine à travers une série d’études, de croquis et d’esquisses et permettant d’en apprécier le travail.
Sublimant ce récit, le dessin d’Andreï Arinouchkine s’attache à détailler avec minutie des décors d’un grand réalisme, à rendre avec force et justesse les caractères et les émotions des personnages dont on devine instantanément les états d’âme. Le découpage, classique, donne lieu à des plans cinématographiques, lesquels confèrent un dynamisme essentiel à l’album. En outre, pour parfaire cet ensemble, les couleurs directes, les techniques utilisées, l’aquarelle surtout, ainsi que le papier choisi se marient de telle façon qu’en ressort l’impression vive d’une toile illustrée qui se déroulerait devant nos yeux, un peu floutée par la distance. Les branches ployant sous la neige, les montagnes qui défilent, les corps qui se meuvent – celui, magnifique d’Alis qui s’abandonne à l’amour – semblent ainsi presque irréels, lointains, passés. Enfin, à la fin de cet opus, l’éditeur Daniel Maghen offre trente-deux pages supplémentaires dévoilant l’étendue du talent d’Arinouchkine à travers une série d’études, de croquis et d’esquisses et permettant d’en apprécier le travail.
1. Alis 05/2008
2. ?
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Dernière édition par Lady of the Tardis le Lun 16 Mar - 18:11, édité 1 fois
Re: Ewen - 2008 (scénario, dessins d'Andreï Arinouchkine)
Peuple pacifique, d’agriculteurs et de pêcheurs, les Slivens habitent sur l’île des «Terres Bleues». Ils sont brutalement envahis par les Norwegs, peuple de marins et de guerriers avertis. Une guerre sans merci éclate alors et les malheureux Slivens sont repoussés à l’intérieur des terres. Mais un jour, un guerrier légendaire apparaît : Ewen, le “frère du dragon”. Le mystérieux héros se bat pour libérer son peuple de l’envahisseur, mais son armée est anéantie. En fuite, et, après avoir échappé de justesse à la mort, il finit un jour échoué sur une plage, découvert par Alis, une jeune Sliven.
Au même moment, non loin de là, un autre homme, le poète norweg Riwall est aussi sauvé de la noyade par Budoc “le fou”, un marin nain. Ewen ressent un appel intérieur lui indiquant d’aller au-delà des montagnes pour délivrer son peuple. Alis lui révèle que cet endroit est une cascade sacrée appelée “le saut du dragon”, dont elle seule connaît le chemin. Ewen est alors contraint d’accepter la compagnie de la belle, de son protecteur, qui n’est autre que Budoc et de Riwall. Commence alors une longue et périlleuse quête pour les quatre personnages, sur fond de rivalité entre Ewen et Riwall pour le coeur d’Alis. C’est le chemin de tous les dangers où Ewen va révéler sa véritable nature et sa cruauté sans limites...
(résumé de Maghen)Au même moment, non loin de là, un autre homme, le poète norweg Riwall est aussi sauvé de la noyade par Budoc “le fou”, un marin nain. Ewen ressent un appel intérieur lui indiquant d’aller au-delà des montagnes pour délivrer son peuple. Alis lui révèle que cet endroit est une cascade sacrée appelée “le saut du dragon”, dont elle seule connaît le chemin. Ewen est alors contraint d’accepter la compagnie de la belle, de son protecteur, qui n’est autre que Budoc et de Riwall. Commence alors une longue et périlleuse quête pour les quatre personnages, sur fond de rivalité entre Ewen et Riwall pour le coeur d’Alis. C’est le chemin de tous les dangers où Ewen va révéler sa véritable nature et sa cruauté sans limites...
Ce premier tome d’Ewen est une belle invitation à plonger dans une aventure captivante, soutenue par un graphisme aussi singulier qu’exceptionnel. Même les plus rétifs face à une couverture un peu lisse pourraient être surpris… et conquis.
Dossier de presse ==> ICi <==
Re: Ewen - 2008 (scénario, dessins d'Andreï Arinouchkine)
Arinouchkine, le dessinateur qui venait du froid
Dessinateur passionné depuis toujours, Andreï Arinouchkine décide à douze ans de se lancer dans une peinture sur bois de grande dimension (3 x 2 m). Il lui faut trois ans pour l'achever, mais cette oeuvre lui permet d'être admis dès quinze ans aux Beaux-Arts de Minsk. Sa propre vie ressemblant à un conte, on ne s'étonnera guère de l'attrait du dessinateur pour les univers de légende !
Tiburce Oger, présenté par Daniel Maghen, a composé pour lui l'histoire d'Ewen, chef de guerre aussi magnifique qu'insensible, et de sa rencontre avec la belle Alis...
- Comment s’est passé la rencontre avec Tiburce Oger ?
Andreï Arinouchkine : C’était chez Daniel Maghen il y a près de 4 ans. A l’époque il a découvert mon travail et m'a proposé de faire un album. Je voulais depuis longtemps dessiner un univers fantastique, avec des personnages que j’avais déjà en tête et des paysages de neige, d’eau et de nature qui me rappelaient mon pays (la Biélorussie). Daniel Maghen pensait à Tiburce pour le scénario, nous nous sommes donc rencontrés, le courant est très bien passé et voici aujourd’hui le résultat
- Quelle liberté vous accordez-vous vis-à-vis du scénario ?
On peut dire que Tiburce m’a fait une histoire sur mesure, à partir de laquelle j’ai créé l’univers d’Ewen et Alis. La liberté était totale, mais nous étions en contact permanent pendant toute la période de réalisation de l’album. Tiburce est aussi un dessinateur, c’était donc un avantage de travailler ensemble et pouvoir discuter du découpage ou de la meilleure façon de représenter un personnage ou une situation particulière.
- Comment travaillez-vous les couleurs ?
Je travaille essentiellement à l’aquarelle, en essayant de trouver un équilibre entre les différentes couleurs de chaque dessin et l’ensemble des pages de l’album. La lumière est donc très importante. Pour dessiner j’ai besoin d’être dans un endroit bien éclairé, à la lumière naturelle.
- Quels ont été vos modèles pour les personnages ?
Il n’y a pas vraiment de modèle. Les personnages je les ai d’abord rêvés, puis ils sont sortis de ma tête et m’ont accompagné tout le temps durant la création du livre. Pour moi ce ne sont pas de personnages, mais des êtres qui existent vraiment, je peux les voir à mes côtés.
- Le récit est offensif, pourtant par vos dessins paisibles, vous parvenez à faire oublier la violence. Comment parvenez-vous à ce résultat ?
Par la beauté. La vie peut parfois être très dure, mais la beauté est toujours présente. La scène d’un champ de bataille peut être violente mais il y a de la beauté là-dedans, c’est une beauté terrible, mais elle est bien là.
[Propos recueillis par Alexandra S. Choux - BD'Gest - 21/07/2008]
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